Mes poèmes

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Poèmes extraits du Recueil et du cd de poèmes : Entrez dans le bleu




Mon amour la nuit, étincelle-moi

Mon amour, la nuit,
Tu courais, tu m’aimais,
La nuit tu courais sur mon corps…
Pareil aux feux perdus
Des comètes folles,
Toi, comète en vol.
Et le sombre corridor
Des pensées disjointes,
Lourdes en plaintes,
Tremblait dans la moire
De nos départs
Tissés de braises mortes.
ô ! Tresse-moi de baisers…

Mon amour, la nuit,
Tu glissais sur les murs,
Sur les murs du désir et plaisir…
Crabe mauve aux pinces d’or,
Je lissais tes yeux fauves,
Je baisais les cieux mauves,
Tes cils bruns comme khôl,
Ta bouche était ma liesse,
Ta bouche était ma fièvre.
Et je dorlotais tes angoisses
De mes lèvres douces,
Dans cette nuit rousse.
Ô ! Brasse-moi de fleurs…

Mon amour, la nuit,
Je croisais les lances de l’amour,
Les stances de l’extase…
Avec ton rire velouté
D’étranges mélopées,
De frissons syncopés.
Tes mains d’exilée
Froissaient l’étoffe blanche
De mes pleurs et rires.
Tu étais violoncelle
Et moi, j’étais la gerbe,
La gerbe d’étincelles,
ô ! étincelle-moi…

Mon amour, la nuit,
Sommeil avant l’aurore,
Soleil sweet petite mort…
Je berçais ton corps doré
Mouillé de brumes
Des houles du désir.
Mes sanglots se perdaient
Sur les vagues du lit,
Sur les marges du délice.
Je tremblais de peur et de joie
Ne sachant pas les pièges,
De l’amour sortilège…
Ne sachant pas les pièges
Du désir de l’amour,
Ne sachant pas les pièges de l’aube !

*

J’suis hors de moi Oui borde moi
J’ai peur, j’ai froid, j’ai mal aux dents
La nuit c’est l’jour, un cœur de bois
Je dout’, je meurs, c’est un sale temps
Ça bard’ pour moi, saborde moi
J’suis hors de moi
Hors de moi ! Oui booooooooooooooooorde moi !

Je chial’, je miaul’, j’me fais panpan
Le jour est noir, je fais ouah ouah
Je crie, je mords dans ma maman
Ça bard’ pour moi, saborde moi
J’suis hors de moi
Hors de moi ! Oui booooooooooooooooorde moi !

J’écris, j’me noie dans le néant
L’aube est obscur’, j’suis plein d’effroi
Ç’est un amour teinté de sang
Ça bard’ pour moi, saborde moi
J’suis hors de moi
Hors de moi ! Oui booooooooooooooooorde moi !

Je gueul’, je rue, j’deviens dément
Je crie tout nu, j’ai plus la foi
J’ai l’feu en moi, oui quel tourment
Ça bard’ pour moi, saborde moi

Je gueul’, je rue, j’deviens dément
Je crie tout nu, j’ai plus la foi
J’ai l’feu en moi, oui quel tourment
Ça bard’ pour moi, saboooooooooorde moi !
J’suis hors de moi

Hors de moi ! Oui boooooooooorde moi !

*

Les amantes couchées dans la bruyère
Amantes,
Pêcheuses d’orages éblouis,
Dresseuses de sourires suaves,
Sous un ciel plantés d’arbres verts
Enveloppés d’ombre douce.

Amantes,
Caressantes, révélatrices des secrets
Cachés sous les cheveux des bosquets,
Tandis que dans la nuit obscure
Le vent fouette les ajoncs.

Amantes,
Oui… c’est bien à l’aurore
Que les amantes couchées dans la bruyère
Frémiront serrées l’une contre l’autre
Sous le ciel nimbé de rose !

*




Commentaires

  1. Tous ces poèmes sont une ode à la nature, à la passion , à la beauté. Ils nous entrainent vers un imaginaire où l'émerveillement est présent. La transcendance doit laisser la place à la réalité changeante et fluctuante des émotions .Elles font basculer l'être, le font osciller sans cesse du nord au sud ou de l'est vers l'ouest.. Il y a le rêve, l'onirisme, mais aussi l'humour qui permettent cette envolée vers tout ce bleu, au milieu des chants d'oiseaux, bien loin du tumulte.

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